Exemples de mots supprimés

A

  • abuseur. n. m. Celui qui abuse. Un grand abuseur. Il est familier et peu usité. (XIVe s. ; Acad. 4e)
  • académiste. n. m. Anciennement, Membre de l’Académie française. (XVIIe s., d’abord au sens de « membre de l’Académie française » (correspondance de Chapelain, 1634) ; Les Académistes, comédie de Saint-Evremond ; supplanté dès 1635 par académicien ; puis au sens de « élève d’une académie », enregistré par Acad. 1ère : « Qui apprend à monter à cheval et autres exercices dans une académie ».)
  • accortise. n. f. Humeur accorte. Il a vieilli. (XVIe s. ; Acad. 1ère)
  • acenser. v. tr. Donner à ferme. Il est vieux. (XIIIe s. ; Acad. 1ère)
  • acerbité. n. f. Qualité de ce qui est acerbe. Ce fruit est d’une acerbité insupportable. Il est peu usité. (XIVe s. ; Acad. 5e)
  • acidule. adj. des deux genres. Qui est légèrement acide. Eaux minérales acidules. Liqueur acidule. (XVIIIe s. ; Acad. 4e)
  • affinerie. n. f. Lieu où l’on affine. Porter l’or ou l’argent à l’affinerie. (XVIe s. ; Acad. 4e)
  • aliénisme. n. m. Science qui étudie l’aliénation mentale. (XIXe s. ; seulement dans Acad. 8e)
  • amatelotage. n. m. T. de Marine. Action d’amateloter. Il a vieilli. (XIXe s. ; Acad. 6e)
  • amusoire. . f. Moyen d’amuser, de distraire. Cela n’est pas sérieux, ce n’est qu’une amusoire. Il est familier et très peu usité. (XVIe s. ; Acad. 2 e)
  • anastatique. adj. des deux genres. Qui reproduit les textes et les dessins imprimés, en parlant d’un procédé chimique. (XIXe s. ; Acad. 8e)
  • anguillade (XVIe s. ; Acad. 1ère)
  • antanaclase. n. f. T. de Rhétorique. Répétition d’un même mot pris dans un sens différent. (XVIIIe s. ; Acad. 4e)
  • apercevance. n. f. Faculté d’apercevoir. Apercevance fine, prompte. Il est peu usité. (XIIe s. ; encore bien attesté XVIe s. ; repris Acad. 5e --> peu usité dès 6e.)
  • archidiaconat. n. m. Dignité d’archidiacre. (XVIe s. ; Acad. 1ère)
  • architriclin. n. m. T. d’Antiquité romaine. Celui qui était chargé de l’ordonnance du festin. (XIIe s., puis XVe s. ; Acad. 4e)
  • arrêtiste. n. m. Compilateur ou commentateur d’arrêts des Cours souveraines, etc. (XVIIIe s. ; Acad. 4e ; attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe et du XXe s.)
  • assoter. v. tr. Rendre sot. Vos discours finiront par m’assoter. Il se dit parfois pour Rendre sottement amoureux. Il s’est assoté d’une femme qui le ruinera. Dans les deux acceptions il est familier et vieux.(XIIIe s. ; déjà vieilli au XVIIe s. : au participe passé dans Acad. 1ère, le verbe étant réputé sorti de l’usage.)
  • atonique. adj. des deux genres. T. de Médecine. Qui a rapport à l’atonie. (XVIe s. ; Acad. 6e)
  • attiseur. n. m. Celui qui attise, qui aime à attiser. Il est peu usité. (XIIIe s. ; Acad. 5e ; attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe s.)
  • avénage. n. m. Redevance en avoine. L’avénage de cette terre rendait plus de six cents livres. Il a vieilli. (XIIIe s. ; Acad. 5e)
  • avertin. . m. T. d’ancienne Médecine. Maladie d’esprit qui rend opiniâtre, emporté, furieux. Il se disait, par extension, de Ceux qui étaient tourmentés de cette maladie. Le peuple appelait saint Mathurin le patron des avertins.Il se dit aujourd’hui de la Maladie des moutons que l’on nomme ordinairement TOURNIS. (XIIIe s. ; Acad. 5e + principaux dictionnaires généraux xixe et xxe s.)

 

B

  • babillement. n. m. Action de babiller. (XVIe s. ; Acad. 6e ; surtout utilisé en médecine, selon la plupart des dictionnaires généraux du xixe s.)
  • bagues. n. f. pl. Bagages. Il ne s’emploie que dans cette phrase : Sortir vie et bagues sauves, Sortir d’une place de guerre avec permission d’emporter sur soi tout ce qu’on peut. Il a vieilli. Fig. et fam., Sortir, revenir bagues sauves, Sortir heureusement d’un danger. (XVe s. ; Acad. 6e)
  • baladinage. n. m. Plaisanterie bouffonne et de mauvais goût. (XVIIIe s. ; Acad. 5e)
  • baliverner. v. intr. S’occuper de balivernes. Ne faire que baliverner. Il est familier. (XVIe s. ; Acad. 4e)
  • bergerette. n. f. Jeune bergère. (XIIIe s., au sens donné par Acad. 8e, enregistré dès 6e ; XVIe s., au sens de « liqueur composé de vin et de miel », enregistré par Acad. 5e.)
  • besaigre. adj. des deux genres. Qui devient aigre, en parlant du vin. On l’emploie comme nom masculin. Ce vin tourne au besaigre. (XVIIe s. ; Acad. 4e)
  • biaiseur, -euse. n. Celui, celle qui a tendance à biaiser, qui use volontiers de faux-fuyants. (XIXe s. ; peu usité selon Larousse XIXe s., mais enregistré par Acad. 8e.)
  • boquillon. n. m. Bûcheron. Il est vieux. (XIIIe s. ; Acad. 4e ; supplanté par bûcheron au XVIIIe s., mais encore attesté en Picardie et en Flandre ; se rencontre chez La Fontaine.)
  • brandiller. v. tr. Mouvoir deçà et delà. Brandiller les jambes. Brandiller les bras. (XIIIe s., intransitivement ; XVIIe s., transitivement ; Acad. 1ère)
  • brétailler/brétailleur. v. intr. Tirer l’épée pour la moindre bagatelle. Il est familier. / n. m. Celui qui brétaille.(XVIIIe s. ; Acad. 4e)
  • brocardeur, -euse. n. Celui, celle qui dit des brocards. Il est peu usité. (XVIe s. ; Acad. 4e)

 

C

  • cacade. n. f. Décharge de ventre. Il est bas et ne se dit guère qu’au figuré. Faire une cacade, Manquer par lâcheté une entreprise où l’on s’était flatté de réussir. (fin XVIe s. ; Acad. 1ère, « plus ordinairement au figuré ».)
  • carrelure. n. f. Semelles neuves qu’on met à de vieux souliers, à de vieilles bottes. (XVe s. ; au sens de « bon repas », chez Rabelais, La Fontaine, enregistré par Acad. 1ère : « On dit figurément d’un homme affamé qui a fait un bon repas qu’Il s’est fait une quarreleure, une bonne quarreleure de ventre. »)
  • chancissure. n. f. Moisissure. Ôter la chancissure d’un pâté. (XVIe s. ; Acad. 1ère)
  • chapechute. n. f. Bonne aubaine due à une négligence d’autrui ou à un accident. (XIIe s. ; se rencontre chez La Fontaine ; Acad. 8e seulement)
  • chapeler. (Je chapelle; nous chapelons.) v. tr. Tailler en enlevant le dessus. Il se dit spécialement du pain qu’on taille en rognant la croûte. (XIIe s., au sens de « frapper rudement, tailler en pièces » ; XIVe s., au sens donné dans Acad. 8e, enregistré dès 1ère; XIXe s., au sens de « taillader ».)
  • charmoie. n. f. Lieu planté de charmes. Il a vieilli. (XIIIe s., comme toponyme ; puis XVIIe s. ; Acad. 4e)
  • charnure. n. f. La chair, les parties charnues, considérées selon les différentes qualités qu’elles peuvent avoir. Il ne se dit qu’en parlant des Personnes. Charnure ferme. Charnure molle. (XIIe s. ; Acad. 1ère ; emplois littéraires au XIXe et au XXe s. ex. : Georges Duhamel.)
  • chipotier, -ière. n. Celui, celle qui chipote. C’est un franc chipotier. (XVIIe s., chez Furetière ; Acad. 4e)
  • chômable. adj. des deux genres. Qu’on doit chômer, en parlant des jours de fêtes. (XVIe s., puis Acad. 1ère.)
  • chouanner. v. intr. Faire la guerre à la façon des chouans. (fin XVIIIe s., sous la Révolution ; se rencontre évidemment chez Balzac, Barbey d’Aurevilly, etc. ; chouan, chouannerie dans Acad. 7e, chouanner seulement dans 8e.)
  • clochement. n. m. Action de boiter. (XIVe s. ; Acad. 5e)
  • clubiste. n. m. Celui qui fréquentait les clubs politiques. (fin XVIIIe s. ; club et clubiste seulement dans Acad. 6e.)
  • colluder. v. intr. T. de Procédure. S’entendre dans un procès avec sa partie adverse au préjudice d’un tiers. Il a vieilli. (XVIe s. ; Acad. 1ère ; attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe et du XXe s.)
  • collusoire. adj. des deux genres. Qui se fait par collusion. (XIVe s. ; idem.)
  • conjouir (se) (Xe s., transitivement, au sens de « recevoir avec courtoisie », puis, fin XIIe s., intransitivement ; XVe s., emploi pronominal --> déjà vieilli au XVIIe s., mais enregistré par Acad. 1ère.)
  • conspirant, -ante. adj. Qui concourt à produire un même effet. Des mouvements alternativement conspirants et contraires. En termes de Mécanique, Puissances conspirantes, celles qui, agissant suivant la même direction, concourent à produire le même effet. (XVIIIe s. ; Acad. 5e)
  • contre-police. n. f. Police qui surveille ou déjoue une autre police. Des contre-polices. ( fin XVIIIe s., sous la Révolution ; se rencontre chez Balzac ; Acad. 8e seulement)
  • convertissement (XIIIe s., au sens de « action de transformer une substance en une autre » ; XVIIe s., comme terme de finance, enregistré par Acad. 1ère.)
  • convoiteux, -euse. adj. Qui convoite. Être convoiteux de richesses, du bien d’autrui. (XIIe s. ; Acad. 1ère ; attesté dans les dictionnaires du XIXe s., mais réputé vieilli par Richelet ; se trouve chez La Fontaine.)
  • couchée. n. f. Lieu où on loge la nuit en faisant voyage. Il y a tant de lieues jusqu’à la couchée. Nous nous rencontrâmes à la couchée. Il se dit aussi du Souper et du logement des voyageurs dans l’hôtellerie. Il nous en coûta tant pour notre couchée. Il a vieilli dans ces deux acceptions. (XIIIe s., au sens de « action de se coucher (en parlant du soleil) » ; XVIIe s., au sens donné par Acad. 8e, enregistré dès 1ère.)
  • courte-botte. n. m. Petit homme. Il est populaire. Des courtes-bottes. (XVIIIe s., dans Acad. 4e )
  • crapoussin, -ine. n. Celui, celle qui est de taille petite et contrefaite. Ce n’est qu’un crapoussin, une crapoussine. Il est populaire. (XVIIIe s. ; Acad. 5e)
  • crosseur. n. m. Celui qui crosse, qui s’amuse à crosser. (XVIIe s., au sens de « personne qui joue à la crosse, qui chasse la balle avec une crosse » , enregistré par Acad. 1ère ; XIXe s., au sens de « querelleur ».)
  • curation. n. f. T. de Médecine. Traitement d’une maladie, d’une plaie. (XIIIe s.; dans la langue médicale du XVIIe s. --> repris par Molière ; Acad. 4e ; peu usité selon Larousse XIXe s. ; exclu des dictionnaires généraux du milieu du XXe s.)

 

D

  • délogement. n. m. Action de déloger. Il a vieilli. (fin XIVe s., en parlant d’une troupe qui lève le camp, quitte son casernement ou son cantonnement d’étape, puis XVIe s., au sens général donné par Acad. 8e et enregistré dès Acad. 1ère, avec la mention : « Il se dit plus ordinairement à l’égard des gens de guerre. »)
  • démeublement. n. m. Action de démeubler ou état de ce qui est démeublé. (XVIIe s. ; Acad. 4e)
  • dépopulariser. v. tr. Priver de la popularité. Ils cherchaient à le dépopulariser. Il se dépopularisait de jour en jour. (XVIIIe s. ; Acad. 6e)
  • dramatiste. n. m. Auteur dramatique. (fin XVIIIe s., comme dramaturge ; Acad. 5e)
  • duriuscule (XVIIe s., dans Le Malade imaginaire de Molière : « pouls duriuscule », par opposition à capricant ; Acad. 4e)

 

E

  • ébaudissement. n. m. Action de s’ébaudir, ou État de celui qui est ébaudi. Il est vieux. (XIIIe s. ; Acad. 4e)
  • écraseur, -euse. n. Celui, celle qui écrase. (XVIe s., comme adjectif, en parlant du tonnerre ; début XVIIe s., comme substantif, en parlant d’un mauvais cocher ; seulement dans Acad. 8e, au sens général de « celui qui écrase ».)
  • éraillement. n. m. Action d’érailler ou État de ce qui est éraillé. L’éraillement des étoffes. L’éraillement de la voix, des yeux. (XVIe s., en parlant des paupières (cf. ectropion) ; XIXe s., en parlant d’une étoffe et de la voix ; l’Acad. ne connaît que le premier sens, de la 4e à la 8e, qui mentionne le second.)
  • ergoterie. n. f. Argument reposant sur des vétilles ou Habitude de chicaner. (XVIe s., première attestation, puis XVIIIe s., dans Trévoux --> remplacé par ergotage ; Acad. 7e : renvoi à ergotage)
  • escroqueur, -euse. n. Celui, celle qui escroque. (XVIe s. ; Acad. 1ère)
  • ésopique. adj. des deux genres. Qui se rapporte à Ésope ou aux fables qui lui sont attribuées.(XVIe s. ; Acad. 8e)
  • euphuisme. n. m. Affectation de beau langage, du temps de la reine Élisabeth d’Angleterre. On l’emploie encore en parlant d’un Style affecté. (XIVe s. ; Acad. 8e ; cf. marinisme, gongorisme, etc.)
  • exacteur. n. m. Celui qui commet une exaction, des exactions. Il est vieux. (XIVe s. ; Acad. 1ère)

 

F

  • fanfan. n. m. Terme familier dont les mères et les nourrices se servent quelquefois en parlant aux enfants. Il est vieux. (début XVIe s. ; Acad. 4e)
  • finet, -ette. adj. Qui a une certaine finesse d’esprit. Il est familier et peu usité. (XVe s. ; Acad. 1ère ; peu usité selon Acad. 6e.)
  • friponneau. n. m. Jeune fripon malicieux. (XVIIe s., dans les Contes de La Fontaine ; Acad. 4e)
  • futurition. n. f. T. didactique. Caractère d’une chose future, en tant que future. (début XVIIIe s., chez Fénelon, au sens donné par Acad. 8e, enregistré dès 5e ; Acad. 4e : « Ce qui doit arriver. »)

 

G

  • gaminer. v. intr. Faire le gamin. (XIXe s. ; Acad. 8e)
  • gasconisme. n. m. Façon de parler et d’écrire empruntée du dialecte gascon et qui constitue une incorrection en français. Il y a de nombreux gasconismes dans les « Essai » de Montaigne. (XVIe s. ; Acad. 2e)
  • guenuche. n. f. Petite guenou. Une jolie, une gentille guenuche. Fig. et fam., C’est une guenuche coiffée, se dit d’un Femme laide et parée de façon ridicule. (XVIIe s. ; Acad. 2e)

 

H

  • havir. (H est aspirée.) v. tr. Il se dit en parlant de la Viande, lorsqu’on la fait rôtir à un grand feu, qui la dessèche et la brûle par-dessus, sans qu’elle soit cuite en dedans. Le trop grand feu havit la viande. La viande havit à un trop grand feu, ne fait que se havir. Il est peu usité.(début XIVe s., au sens figuré de « désirer ardemment, brûler de » ; XVIe s., au sens de « brûler, dessécher, hâler » ; XVIIe s., au sens donné par Acad. 8e, et seul enregistré par 1ère.)
  • hebdomadier, -ière. n. Celui, celle qui est de semaine, dans une maison religieuse. (XIIIe s. ; Acad. 2e)
  • hommagé, -ée/ hommager. adj. T. de Jurisprudence féodale. Qui est tenu en hommage. Terre hommagée. (XVIe s. ; Acad. 4e)

 

I

  • ichor. n. m. T. de Médecine. Sanie, sang aqueux mêlé de pus âcre, qui est le produit d’une inflammation de mauvaise nature.
  • ichoreux, -euse. adj. T. de Médecine. Qui tient de la nature de l’ichor. Plus ichoreux.(XVIe s. ; ichoreux, -euse, Acad. 4e, et ichor, 7e )
  • imbrisable. adj. des deux genres. Qui ne peut pas être brisé. Fig., La résistance de cette armée était imbrisable. (XIXe s. ; Acad. 8e)
  • immortification/immortifié, -ée. n. f. T. d’Ascétisme. État d’une personne qui n’est pas mortifiée. (début XVIIe s., chez saint François de Sales ; Acad. 2e)
  • impatroniser (s’) (XVIe s., au sens de « s’emparer, se rendre maître d’une ville, d’un pays » ; XVIIIe s., au sens donné dans Acad. 8e ; les deux sens figurent dans Acad. 1ère.)
  • imployable. adj. des deux genres. Qui ne peut pas être ployé (XVIe s., au propre et au figuré ; seulement Acad. 8e)
  • incorrigibilité. n. f. Défaut de celui qui est incorrigible. Son incorrigibilité, l’incorrigibilité de son caractère ne se conçoit pas. (début XVIe s. ; au XVIIe s., chez le cardinal de Retz ; Acad. 2e)
  • indévot , -ote. adj. Qui n’a point de dévotion, qui ne respecte pas les pratiques religieuses. Cet homme est indévot. Femme indévote.Il se dit, par extension, du ton, des manières, etc. Parler d’un ton indévot. Discours indévot. Il est vieux.
  • indévotion. n. f. Manque de dévotion, manque de respect pour les pratiques religieuses. Son indévotion scandalise tout le monde. Il se pique d’indévotion. (XVe s. ; indévot, substantif, XVIIe s. ; Acad. 1ère)
  • indulgencier. v. tr. Attacher une indulgence et une prière à un objet de piété. Indulgencier un chapelet. (XIXe s. ; Acad. 8e)

 

L

  • larmoyeur, -euse. n. Celui, celle qui larmoie. Cet enfant est un larmoyeur. (fin XVIIe s. ; Acad. 7e)
  • larroneau (XVe s. ; Acad. 1ère) n. m. Petit larron, qui ne dérobe que des choses de peu de valeur. Il est familier.

 

M

  • masticatoire. n. m. T. de Médecine. Sorte de médicament simple ou composé que l’on mâche pour exciter l’excrétion de la salive. Le pyrèthre, le bétel, le tabac sont des masticatoires. User de masticatoires. Adjectivement, Substance masticatoire.
  • mâtineau. n. m. Petit mâtin.
  • mensurer. v. tr. Soumettre à la mensuration. L’individu arrêté a été mensuré à son arrivée au Dépôt.
  • mésoffrir. v. intr. Offrir d’une marchandise moins qu'elle ne vaut. Il est vieux.
  • minon. m. Nom d’amitié que les enfants donnent aux chats. Viens, minon, mon petit minon. On dit aussi Minou. Ces deux mots sont familiers.
  • mireur, mireuse. n. Celui ou celle qui mire. Un mireur d’œufs.
  • mohatra. adj. m. Il ne s’emploie que dans cette locution, Contrat mohatra, Contrat ou marché usuraire, par lequel un marchand vend très cher, à crédit, ce qu’il rachète à très vil prix, mais argent comptant. Il est vieux.
  • monophylle. adj. m. T. de Botanique. Il se dit d'un Calice formé d'une seule pièce. Calice monophylle, à cinq divisions.
  • monseigneuriser. v. tr. Honorer quelqu’un du titre de monseigneur. Je l’ai monseigneurisé. Il ne s’emploie qu’ironiquement.
  • morfondure. n. f. T. d’Art vétérinaire. Sorte de catarrhe nasal qui vient aux chevaux lorsqu'ils ont été saisis du froid après avoir eu chaud. Ce cheval jette des naseaux, mais ce n’est qu’une morfondure.
  • Morphée. n. m. T. de Mythologie. Le dieu du sommeil. Ce nom s’emploie dans quelques locutions figurées et en manière de plaisanterie : Être dans les bras de Morphée, Être endormi ; Les pavots de Morphée, Le sommeil, etc.
  • mouille-bouche. n. f. Espèce de poire fondante qui mûrit dans les mois de juillet et d’août.
  • musico. n. m. Il s’est dit, dans les Pays-Bas, d'un Lieu où le bas peuple et les matelots allaient boire, fumer, entendre de la musique, etc.
  • musiquette. n. f. Petite musique. Il est familier.
  • myria. Préfixe emprunté du grec. Dix mille. Il sert à composer un certain nombre de termes scientifiques ou techniques dont nous ne citons ci-après que les principaux.
  • myriagramme. n. m. Mesure de poids qui vaut dix mille grammes.
  • myrtiforme. adj. des deux genres. T. d’Anatomie. Qui a la forme d’une feuille de myrte. Les caroncules myrtiformes.

 

N

  • narcotine. n. f. T. de Chimie. Alcaloïde que l’on tire de l’opium.
  • névroptère. n. m. T. d’Histoire naturelle. Nom générique des insectes dont les ailes sont transparentes et sont traversées de veines croisées en réseau. Les mouches d’or, les demoiselles, les termites sont des névroptères. Adjectivement, Les insectes névroptères.
  • némésis. n. f. T. d’Antiquité. Déesse de la vengeance. Il ne figure ici qu’en raison de son emploi comme nom commun dans le sens de Colère, vengeance divine. La Némésis antique est une personnification de la loi d’équilibre dans le monde.
  • Neptune. n. m. Dans la Mythologie, Dieu de la mer. Il s’emploie poétiquement pour désigner la Mer. Ce vaisseau brave les fureurs de Neptune.
  • neptunien, ienne. adj. T. de Géologie. Il se dit de Terrains formés par dépôt au fond de l’eau.
    Théorie neptunienne, Théorie d’après laquelle la terre a été primitivement couverte par les eaux.
  • Nestor. n. m. Il se dit, par allusion à un personnage d’Homère, d’un Vieillard respectable par son âge et par la sagesse de ses conseils. On respecte en lui le Nestor de l’assemblée.)
  • neutralement. adv. T. de Grammaire. Comme neutre, en manière de neutre.
  • neutralisant, ante. adj. T. de Chimie. Qui est propre à neutraliser. Une substance neutralisante. Substantivement, Un neutralisant.
  • Nicodème. n. m. Homme simple et borné. C’est un grand nicodème. Il est très familier.
  • nigauder. v. intr. Faire des actions de nigaud, s’amuser à des choses de rien. Il est familier.
  • niguedouille. n. f. Voyez nique-douille.
  • non avenu, ue. adj. Qui n’est pas arrivé. Cet incident fut considéré comme nul et tenu pour non avenu. Nul et non avenu. Voyez avenu.

 

O

  • octo. Mot grec et mot latin qui signifient Huit et qui, en français, employés comme préfixes, servent à former un certain nombre de mots dont nous citons les principaux.
  • Œdipe. n. m. Homme qui trouve facilement le mot des énigmes ou la solution de questions obscures, par allusion au personnage de l’antiquité qui résolut les énigmes posées par le sphinx. Il faudrait être un Œdipe pour deviner ce que cela veut dire. Je ne suis pas un Œdipe. On dit par dérision L’Œdipe du Café du Commerce. Il est familier.
  • œillère. adj. f. Qui avoisine l’œil. Il n’est guère usité que dans cette expression, Dents œillères, Dents de la mâchoire supérieure, qui sont entre les incisives et les molaires : on les nomme plus exactement Dents canines. Substantivement, On lui a arraché une œillère.
  • oignonière. n. f. Terre semée d’oignons.
  • olinde. n. f. Sorte de lame d’épée, fabriquée autrefois au Brésil dans la ville d’Olinda.
  • onéraire. adj. des deux genres. T. de Jurisprudence. Qui exerce réellement une charge dont un autre a le titre. Il est opposé à Honoraire et ne s’emploie guère que dans ces qualifications, Tuteur onéraire, Syndic onéraire. Il vieillit.
  • ophite. n. m. Sorte de porphyre ainsi nommé parce qu’il rappelle, par son fond vert tacheté de blanc, la peau bigarrée des serpents. Par apposition, Marbre ophite.
  • opulemment. adv. Avec opulence. Vivre opulemment. Il est un peu usité.
  • Orion. n. m. T. d’Astronomie. Nom d’une constellation de l’hémisphère méridional. Le lever d’Orion.
  • ormin. n. m. T. de Botanique. Plante du genre des Sauges.
  • orphéoniste. n. des deux genres. Membre d’une société de chant choral.
  • ostéo. Particule formée du grec, qui signifie Os et qui entre comme préfixe dans la composition de nombreux mots médicaux, dont nous ne donnons ci-dessous que les plus usités.
  • ostéocope. adj. des deux genres. T. de Médecine. Il se dit de Douleurs osseuses profondes, aiguës.
  • ostéogénie. n. f. T. didactique. Science de la formation et du développement des os. L’ostéogénie est une branche de la physiologie et de l’anatomie comparée.
  • ostéographie. n. f. T. didactique. Étude, description des os.
  • ostéolithe. n. m. T. d’Histoire naturelle. Os pétrifié.
  • oxygone. adj. des deux genres. T. de Géométrie. Il n’est guère usité que dans cette expression, Triangle oxygone, Triangle dont tous les angles sont aigus. On dit aussi et plus souvent dans le même sens Triangle acutangle.

 

P

  • pairement. adv. T. d’Arithmétique. Il n’est guère usité que dans cette locution : Nombre pairement pair, Nombre pair, dont la moitié est aussi un nombre pair, ou, ce qui revient au même, Nombre divisible par quatre. Huit, douze sont des nombres pairement pairs.
  • palmite. n. m. Nom donné à la moelle des palmiers, qui est une substance blanche comme du lait caillé, fort tendre et d’une saveur douce et agréable.
  • pantière. n. f. T. de Chasse. Sorte de filet qu’on tend verticalement pour prendre certains oiseaux. Les braconniers se servent de la pantière pour prendre les compagnies de perdrix pendant la nuit.
  • papalin, ine. adj. Qui se rapporte au pape. Troupes papalines. Substantivement, Les papalins, Les partisans du pape. Il se dit généralement en mauvaise part.
  • paraboliquement. adv. En décrivant une parabole. Un corps qui se meut paraboliquement.
  • paraphraste. n. m. Auteur de paraphrases. Les paraphrastes chaldaïques.
  • patelineur, euse. n. Celui, celle qui tâche de faire venir les autres à ses fins par des manières patelines.
  • patentable. adj. des deux genres. Qui est sujet à patente.
  • patronnet. n. m. Garçon pâtissier.
  • perchlorure. n. m. T. de Chimie. Composé qui contient la plus grande quantité de chlore qu’il peut renfermer à l’état de combinaison. Le perchlorure de fer.
  • péricrâne. n. m. T. d’Anatomie. Périoste externe du crâne.
  • péripatétisme. n. m. Philosophie péripatéticienne.
  • péristole. n. f. T. de Physiologie. Le mouvement péristaltique.
  • périsystole. n. f. T. de Physiologie. Intervalle de temps qui est entre la systole et la diastole, entre la contraction et la dilatation du cœur et des artères. La périsystole est insensible dans l’état naturel et ne s’aperçoit que chez les moribonds. Il est peu usité.
  • persévéramment. adv. Avec persévérance. S’occuper persévéramment de son salut, de la recherche de la vérité.
  • pétrosilex. (L’S se prononce comme un C.) n. m. T. de Minéralogie. Pierre siliceuse de la nature du feldspath.
  • phalangite. n. m. T. d’Antiquité. Soldat de la phalange. Il est peu usité.
  • phéniqué, ée. adj. T. de Chimie. Qui contient du phénol. Eau phéniquée. Gaze phéniquée.
  • philatélisme. n. m. Goût de collectionner les timbres-poste.
  • philotechnique. adj. des deux genres. Qui a pour objet l’amour, la culture des lettres et des arts. Société philotechnique.
  • phlegmoneux, euse. adj. T. de Médecine. Qui est de la nature du phlegmon. Inflammation phlegmoneuse. Érésipèle phlegmoneux.
  • phrénologique. adj. des deux genres. Qui appartient à la phrénologie. Le système phrénologique.
  • picoreur. n. m. Celui qui picore.
  • pigne. n. f. T. de Métallurgie. La masse d’or ou d’argent qui reste après l’évaporation du mercure qu’on avait amalgamé avec le minerai, pour en dégager le métal qu’il contenait.
  • pignochage. n. m. Manière de peindre de celui qui pignoche.
  • pinchina. n. m. Étoffe de laine, sorte de gros drap. Un habit de pinchina.
  • pionner. v. intr. T. des Échecs et du jeu de Dames. Il se dit d’un Joueur qui s’attache à prendre beaucoup de pions, qui se trouve obligé de prendre trop souvent des pions.
  • pissement. n. m. Il n’est guère usité qu’en Médecine et dans les expressions suivantes : Pissement involontaire, Écoulement d’urine qui n’est sollicité par aucune sensation irritante; Pissement de sang, de pus, Évacuation de sang, de pus par le canal de l’urètre.
  • pleige. n. m. T. d’ancienne Jurisprudence. Celui qui sert de caution. Il s’est offert pour pleige et caution dans cette affaire.
  • pleuropneumonie. n. f. T. de Médecine. Maladie dans laquelle la plèvre et les poumons sont simultanément enflammés.
  • plicatile. adj. des deux genres. T. de Botanique. Qui se plisse. La corolle du liseron est plicatile.
  • pneumonique. adj. des deux genres. T. de Médecine. Qui est relatif aux maladies du poumon, à la pneumonie. Des remèdes pneumoniques.
  • pnyx. n. m. T. d’Antiquité. Place publique d’Athènes, où se tenait ordinairement l’assemblée générale du peuple. La colline du pnyx d’Athènes. La tribune du pnyx.
  • poché. n. m. Sorte d’encre de Chine. Poché pur. Poché clair.
  • poétereau. n. m. Poète médiocre, mauvais poète. Ce n’est qu’un poétereau. Il est familier.
  • polymathie. n. f. Instruction multiple, variée, étendue.
  • polymathique. adj. des deux genres. Qui a rapport à la polymathie. École polymathique, École où l’on enseigne beaucoup de sciences.
  • polypeux, euse. adj. T. de Médecine. Qui a rapport au polype, qui est de la nature lu polype. Tumeur polypeuse.
  • populéum. (UM se prononce OME) n. m. T. de Pharmacie. Pommade calmante, dans la composition de laquelle entrent des germes de peuplier noir et d’autres substances. Par apposition, Onguent populéum.
  • porte-hache. n. m. Étui d’une hache de sapeur. Des porte-hache.
  • porte-vis. n. m. T. d’Arquebusier. Pièce de métal sur laquelle porte la tête des vis qui servent à fixer la platine d’un fusil, d’un pistolet, etc. On dit aussi Contre-platine.
  • prétermission. n. f. Synonyme, moins usité, de prétérition.
  • processionnellement. adv. En procession. Toutes les paroisses allèrent processionnellement à Notre-Dame
  • protocarbure. n. m. T. de Chimie. Premier degré de combinaison d’un corps simple avec le carbone.
  • protochlorure. n. m. T. de Chimie. Premier degré de combinaison d’un corps simple avec le chlore.
  • psora ou psore. n. f. T. de Médecine emprunté du grec. Nom de différentes maladies de la peau, caractérisées par des vésicules et des pustules.
    Il se dit aussi quelquefois de la Gale.
  • psorique. adj. des deux genres. T. de Médecine. Qui est de la nature des maladies pustuleuses et particulièrement de la gale. Virus psorique.
    Il se dit aussi des Remèdes qu’on emploie contre la gale. Remèdes psoriques.
  • ptomaine. n. f. T. de Chimie organique. Alcaloïde provenant de la décomposition des matières animales.
  • pucelle. n. f. Poisson qui ressemble à l’alose, mais qui est moins estimé.
  • puine. n. m. T. d’Eaux et Forêts. Il se dit des Arbrisseaux qui sont censés mort-bois. Voyez mort-bois.

 

Q

  • quadratrice. n. f. T. de Géométrie. Courbe inventée chez les anciens Grecs pour parvenir à la quadrature approchée du cercle. La quadratrice de Dinostrate.
  • quadrinôme. n. m. T. d’Algèbre. Expression algébrique composée de quatre termes.